Arts visuels

Allégories et Alchimie

De rerum natura, l’oeuvre d’un photographe et metteur en scène.

Dans les tourbillons du chaos créatif, Dionysos dieu du vin dans la mythologie Grecque s’élève tel un titan insoumis, défiant les carcans imposés par le monde établi, fertilisant ainsi les terres stériles de la convention de sa vitalité féconde. Son culte devient hymne à l’incandescence du désordre, nous invitant à danser au rythme insouciant de la vie spontanée. En ce tumulte créatif, chaque ruine des dogmes anciens ouvre les portes d’une renaissance, offrant à l’âme et à la société le don précieux de la métamorphose. Le tragique se tresse inextricablement dans cette trame, où l’individu, face aux affres de son destin, découvre l’essence nue de sa vérité. Dans l’arcanum de l’existence, Dionysos se mêle harmonieusement au chakra racine, foyer originel de l’énergie vitale, liant notre essence à la terre nourricière et sauvage. Comme lui, ce chakra enracine notre être dans la réalité matérielle, exhalant la force première de notre lien indéfectible avec l’univers. Ensemble, ils incarnent la pulsation primordiale, nous conviant à une exploration des profondeurs de notre nature et de notre communion éternelle avec le divin et le cosmos.

De Rerum Natura un tableau de Christian Meuwly

De Rerum Natura – Prints sizes 165x125cm (3ex) & 60x50cm (400ex).

Révélation de l’architecture du son.

Dans le doux ballet des fréquences, la cymatique dévoile un langage silencieux gravé dans le tissu vibrant des lois de l’univers. Tel un peintre invisible, le son esquisse des toiles éphémères sur la tapisserie de la matière, révélant des mystères cachés au sein des ondes. Les vibrations deviennent des pinceaux célestes, sculptant des symphonies visuelles où chaque note danse en harmonie avec la substance de l’existence. À travers cette alchimie du son et de la forme, la cymatique devient une porte secrète vers le sublime, un voyage sensoriel où la musique de l’invisible résonne avec l’âme. Dans cette quête spirituelle, la cymatique devient un pont entre le tangible et l’intangible, où les échos des fréquences semblent chuchoter les secrets de la création. En tant qu’art visuel éphémère, elle éveille l’imagination à travers des arabesques sonores qui transcendent les limites du visible. Chaque pulsation devient une invitation à contempler l’infini, à saisir l’essence insaisissable de la création. Ainsi, la cymatique se déploie comme une poésie mystique, une danse silencieuse entre particules et vibrations, offrant un écho visuel aux murmures de l’univers.