Ascensionner, c’est canaliser. L’artiste véritable ne produit pas seulement une œuvre, il incarne un état d’être. Pour que l’art devienne voie d’éveil, d’ascension consciente, nous devons aligner notre pratique avec les lois de l’univers, afin que la mécanique cosmique puisses se conjuguer avec notre vibration. David R. Hawkins, dans “Pouvoir contre force”, propose une échelle de conscience, mesurée en unités calibrées de 0 à 1000, 250 étant le point neutre, décrivant les niveaux émotionnels, mentaux et spirituels par lesquels l’humain évolue. Cette échelle peut donc servir de boussole aux créateurs souhaitant se mettre en chemin vers les sentiers de la manifestation.
Leviers à éviter, les pièges de la basse fréquence (force)
Colère (150), Désir (125), Peur (100), Apathie (50), Honte (20) L’Art réactif
Ces états génèrent un art basé sur le manque, le rejet, la compensation. Ils peuvent produire une œuvre techniquement brillante mais avec un faible rayonnement vibratoire. Le désir d’être aimé ou la peur de ne pas l’être crée une dépendance extérieure, un désalignement. Écueils : Comparaison, compétition, jalousie, syndrome de l’imposteur…
L’argent comme idole
L’argent, en soi, n’est ni bon ni mauvais. Mais vouloir “réussir” pour valider son art est un piège. L’argent ne crée pas des rois, il révèle l’état vibratoire de celui qui le reçoit. Vouloir monétiser une œuvre non alignée avec l’amour et la vérité revient à tenter de forcer la vie. L’argent permet certe d’installer sa création dans la durée, car il est une nécessité quotidienne, mais sa vénération est un poids et une servitude, rendez donc à l’argent sa juste fonction. Ce qui vibre haut attire sans effort, ce qui force repousse. L’argent n’est pas l’ennemi, il est un reflet, non une source. Dans un chemin de création aligné, l’argent devient une conséquence naturelle d’un rayonnement intérieur, et non une finalité. Il ne doit ni être rejeté (ce qui trahit un rapport de peur), ni idolâtré (ce qui traduit un manque). Lorsqu’il est reçu dans la paix, au service de la création, il circule librement et soutient l’œuvre, sans jamais en dicter le sens.
Les leviers énergétiques à cultiver pour manifester (Pouvoir)
Amour (500) L’Art comme don
Créer depuis l’amour, c’est créer sans attente. L’amour authentique n’est pas sentimental, mais inconditionnel. L’artiste ne cherche plus à séduire, convaincre ou dominer, mais à servir une conscience unificatrice et supérieure qui n’est accessible qu’en absence de peur. Les levier à cultiver sont la gratitude envers l’inspiration, l’humilité face au mystère créatif.
Acceptation (350) Lâcher le contrôle
À ce stade, l’artiste cesse de lutter contre lui-même. Il accepte ses limites, ses rythmes, ses périodes d’ombre, sans se juger. Cette acceptation ouvre la voie à la fluidité, au flow, où l’acte de créer devient méditatif. Levier à cultiver : La patience, la non-résistance au processus créatif.
Courage (200) Se montrer
C’est le premier seuil de puissance vibratoire. L’artiste quitte la peur et l’inertie pour oser s’exposer, même maladroitement. Ce n’est pas l’absence de peur, mais la décision de ne plus la laisser gouverner. Le courage permet de choisir la vérité intérieure plutôt que la conformité extérieure. Levier à cultiver : La vulnérabilité assumée, l’engagement sans garantie.
Volonté (310) Intention
La volonté, à ce niveau, n’est plus celle de l’ego acharné, mais une force intérieure calme et disciplinée. L’artiste commence à se structurer, à cultiver la rigueur joyeuse, non pas par ambition, mais par dévotion au processus. C’est une volonté offerte, qui ne résiste plus, mais persévère avec foi. Ici naît la maîtrise, non comme contrôle, mais comme forme d’amour fidèle à l’inspiration reçue. L’artiste devient un artisan de lumière, tenace et tranquille.
Inspiration (540-600) Transcendance
Aux plus hauts niveaux vibratoires, l’artiste devient un canal. Il n’est plus l’auteur, mais le révélateur. L’œuvre jaillit d’une connexion avec l’Absolu, dans un silence intérieur complet. C’est l’art mystique, inspiré, où l’ego s’efface totalement. Les levier à cultiver sont la méditation, le silence, le service au divin.
Loi métaphysique supérieure, l’Art au Service de l’Être
L’artiste, lorsqu’il atteint les sphères supérieures de conscience (au-delà de 500), ne crée plus pour être vu, mais parce qu’il ne peut faire autrement. Il est au service du flux, dans une union sacrée avec le Tout. C’est ici que naissent les œuvres qui transcendent le temps et la matière. L’artiste devient prêtre de l’éternité, gardien du subtil, passeur d’âmes.
Comments are closed.